On ne va pas s'envoyer nos CVs respectifs pour débattre, ce n'est pas le sujet..., disons que pour ma part, j'ai aussi assez largement dépassé le BEPC... Concernant juste le diesel, non, il n'est pas propre, ou en tout cas pas longtemps. Pour être aux normes, il doit être affublé de plusieurs usines à gaz, qui doivent être entretenues, alimentées en produits divers, contrôlés. Je suis ainsi sidéré de voir fumer noir à l'accélération des voitures qui n'ont pas cinq ans..., pourtant annoncées à leur lancement comme plus propre que propre, tout juste ne prétendait on pas qu'elles lavaient l'air qu'elles avalaient.., et la marmotte..
Ici, en Belgique, depuis le 1er juillet, pour corroborer cette impression, les voitures diesel Euro 5a, 5 et 6 doivent passer un test de particules..., c'est un massacre, près de 10% des voitures sont recalées... Et on ne compte pas celles qui sont défapées, celles dont les circuits d'AdBlue sont shuntés, avec des logiciels et boitiers destinés à les contourner. les camions sont très nombreux ainsi à rouler sans cérine.
Par ailleurs, il faut quand même se faire une raison, les énergies fossiles, qui rejettent dans l'atmosphère un carbone qui représente plusieurs centaines de millions d'années de biomasse décomposée ( arbres, flore, faune), nous font aussi aller dans le mur du réchauffement climatique. Un réchauffement dont les effets sont quand même de plus en plus palpables.
Je pense que oui, l'avenir est effectivement à la propulsion électrique, avec une énergie qui bien entendu doit être produite de manière propre. On est au début de la technologie, tout se met en place petit à petit, le parc augmente, le nombre de points de recharge aussi, les moyens de produire proprement aussi. Lorsque les premières autos à pétrole sont apparues, il y avait peu de stations services, et les objections d'alors étaient exactement les mêmes que maintenant. Oui, il faudra reconfigurer des usines, des métiers, certains disparaitront, d'autres seront créés, qu'on n'imagine pas encore. On ne peut pas rester sur un modèle ancien juste pour préserver des emplois.
Les batteries brulent parfois, les voitures thermiques aussi, ça brule très bien..., même les diesels..., mais quand une Tesla prend feu dans le monde, on en parle dans les médias..., alors qu'en France, chaque jour une petite cinquantaine de voitures "normales" prennent feu spontanément, sans intervention d'un tiers. Là aussi, sans nier les problèmes, il existe des solutions, il n'y a pas de fatalité. Pas plus qu'il n'y a de fatalité à ce que les matériaux nécessaires soient extraits dans des conditions déplorables pour les populations qui le font, pas plus qu'il n'est impossible de reycler ces batteries, ..., pour en faire d'autres.
Le potentiel de production de l'énergie électrique renouvelable est considérable, l'ensemble Terre-Soleil-Lune est un système thermodynamique et inertiel formidable, il faudrait bien moins d'un milliardième de l'énergie reçue par le rayonnement solaire, ainsi que par les mouvements respectifs de la Terre, de la Lune et du Soleil (marées et courants de marées) pour subvenir aux besoins de la planète. Et il existe aussi d'autres moyens de transport de l'énergie produite, via l'hydrogène, et même les carburants de synthèse, pour les moyens de transport, navires et avions en particulier, qui sont peu adaptés à la propulsion par batterie.
Il ne faut pas, je pense sombrer dans la paranoïa et croire que l'on met tout sur le dos des automobilistes, tous les autres secteurs sont concernés, et parfois bien plus drastiquement, mais on ne le sait pas, ou on préfère l'ignorer..., en tout cas, les médias automobile n'en parlent pas.
ca ne doit pas nous empêcher de continuer à user avec raison de nos vieilles autos, mais sans nous voiler la face... Une 404 qui consomme 10 litres de SP va rejetter autant de CO2 qu'une 308 de 2022 si cette dernière en consomme aussi 10 litres, mais elle rejette au moins 30 fois plus de produits toxiques.. Le CO, on s'en fout un peu, puisque nos voitures sont rares, et que le CO dans l'atmosphère se recombine très vite en CO2, mais les autres, les imbrulés et particules sont bien là. On s'en rend compte facilement au passage d'une de nos voitures, on a le bruit, certes, mais aussi l'odeur, pour reprendre une vieille boutade présidentielle. C'est aussi là qu'on doit reconnaitre que l'air d'aujourd'hui est quand même plus respirable dans les villes qu'il y a 50 ans.